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Sécurité nucléaire

Belgique, Espagne, Allemagne, Autriche, Slovénie, Ukraine, France… L'Europe frappée par des accidents nucléaires


Interdiction aujourd’hui de consommer des légumes et du lait à Fleurus en Belgique !

La France, qui a passé un été très radioactif avec de multiples évènements en particulier au Tricastin, est loin d'être le seul pays d'Europe frappé par les incidents et accidents nucléaires. Des scandales de grande ampleur font même la UNE actuellement dans certains pays.

En Belgique, un accident de niveau 3 s'est produit le 24 août à l'Institut des radioéléments (IRE) de Fleurus. Comme d'habitude dès qu'il s'agit de nucléaire, l'alerte a été donnée en retard, les conséquences ont d'abord été minimisées par l'Agence fédérale belge de Contrôle nucléaire (AFCN), mais on apprend aujourd'hui que la fuite radioactive est plus importante qu'annoncé au départ et que la consommation des légumes du jardin et du lait est maintenant interdite, en attendant peut-être de nouvelles révélations...

En Espagne, un important incendie s'est déclaré, le 24 août aussi, à la centrale nucléaire Vandellos II (Catalogne) qui est arrêtée depuis. Une trentaine d'incidents ont eu lieu depuis le début de l'année dans les centrales espagnoles. En avril dernier, on a appris qu'une fuite radioactive avait eu lieu 6 mois plus tôt (!) à la centrale d’Asco I (Catalogne) dont l'exploitant encourt de lourdes sanctions.

En Allemagne à Asse, la population a appris fin juin qu'une contamination de grande ampleur était en cours depuis des années dans une mine de sel ou 126 000 fûts de déchets nucléaires ont été stockés. La mine était présentée comme "stable depuis 70 millions d'années" et "quasi-imperméable", mais les déchets baignent aujourd'hui dans un véritable lac souterrain dont la contamination menace de grandes nappes phréatiques.

En Autriche, un incident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 août dans les laboratoires de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à 35 km de Vienne. Ce n'est que par chance qu'un accident grave n'a pas eu lieu.

En Ukraine, une fuite d'eau radioactive a provoqué l'arrêt d'un réacteur à la centrale nucléaire de Rivné (ouest de l'Ukraine) le 10 juin.

En Slovénie, une fuite radioactive le 4 juin à la centrale nucléaire de Krsko a entraîné une alerte européenne (les 26 autres pays de l'Union ont été contactés en urgence) avant que la gravité de la situation ne soit minimisée, sans que personne ne sache vraiment ce qui s'était passé.

La France, enfin, a été frappée cet été par de multiples incidents à la Socatri-Areva (Bollène, Vaucluse ; grave fuite d'uranium le 7 juillet), à la FBFC-Areva (Romans-sur-Isère, Drôme ; découverte le 18 juillet de contaminations par une canalisation rompue depuis des années), à la Centrale nucléaire EDF du Tricastin (Drôme ; 100 salariés contaminés le 23 juillet) et à celle de St-Alban (Isère ; 15 salariés contaminés le 20 juillet), à nouveau à la Socatri-Areva (aveu le 6 août de rejets illégaux depuis des semaines de carbone 14 radioactif) et à la Comurhex-Areva (Pierrelatte, Drôme ; aveu le 21 août de contaminations par une canalisation rompue elle aussi depuis des années).

Le Réseau "Sortir du nucléaire " appelle l'opinion publique internationale à prendre conscience de la gravité des contaminations déjà occasionnées par l'industrie nucléaire, et de la possible imminence d'une véritable catastrophe nucléaire dont les conséquences seraient incommensurables. Il ne faut pas faire confiance aux diverses "autorités de sûreté", qui contribuent à cacher la vérité, et il faut fermer les installations nucléaires avant que le pire ne se produise.

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 830 associations
Communiqué de presse du 29 août 2008
Contact presse : 06.64.100.333
http://www.sortirdunucleaire.org/

Incident sérieux à l'IRE fin août, et gestion (?) de la crise
Voilà de quoi conforter l'opinion générale sur l'opacité qui entoure les risques liés au nucléaire. Au-delà de la responsabilité ou non des journalistes, c'est bien le milieu du nucléaire qui se retrouve encore une fois coupable de dissimulation et de négligence. Quand cessera t'on de 'couvrir' hypocritement les risques du nucléaire en invoquant une prétendue impossibilité de s'en passer ? A qui cela profite t'il ? Pas aux citoyens en tous les cas. Evidemment, Jean-Marc Nollet est dans l'opposition, et la suffisance des politiques en majorité n'a que faire de ses interventions. En 2009 nous votons, sachons nous souvenir des mensonges et de l'irresponsabilité des décideurs. Mais je dois être naïf. Yves A.

les prix du diesel et du mazout à la hausse

Après plusieurs baisses successives ces dernières semaines, les prix du diesel et du mazout de chauffage repartent à la hausse vu l’évolution des cours du pétrole: 200 $ en fin d'année ?

Les économies d'énergies, par où commencer ?

Vendredi 29 Août 2008 19h conférence à Beauvechain

Le prix du pétrole a doublé en un an. Nous sommes tous touchés par cette augmentation. Comment réduire notre facture énergétique? Par où commencer ? Comment s’y retrouver dans le dédale d’informations ? Comment financer? Quelles primes?
Eolien, photovoltaïque, chauffage solaire, biomasse?
Transport, habitation, alimentation … Pour mieux comprendre et décider, abordons la question énergétique par les solutions pratiques et accessibles, intégrées dans une réflexion plus large.

Pour conclure l’exposé, DES actions concrètes que nous pouvons tous entreprendre dès à présent pour faire nos premiers pas dans le processus d’économie, ou soutenir des efforts déjà entrepris.

Une heure de présentation suivie d'un débat pour répondre à vos questions.
Dossier de presse pdf - Affiche

Réservation souhaitée par internet merci


Les économies d'énergies, par où commencer ?






Suivi à 21h d'un concert des Turdus Philomelos

Folk festif vitaminé. Une bonne dose d’énergie avant la rentrée ! Avec Martin Kersten (Saxo), Matthieu Chemin (Basse), Julien de Borman (accordéon),…

concert 21h : 8€

http://www.turdus.be/

100 % energies renouvelables

TAXER CE QUE NOUS BRÛLONS

Pour Al Gore, Prix Nobel 2007, la hausse des prix des énergies fossiles rend les énergies solaire, éolienne et géothermique économiquement abordables. "Quand la demande pour le pétrole et le charbon augmente, leur prix grimpe. Quand la demande pour des panneaux solaires augmente, leur prix baisse souvent", a-t-il assuré. La principale mesure qu'il propose pour parvenir à cet objectif ambitieux serait de "taxer ce que nous brûlons, et non ce que nous gagnons".

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2000, contre George W. Bush, a reçu le soutien de l'actuel candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama, qui a promis d'investir massivement dans les énergies renouvelables s'il est élu président. "C'est une stratégie qui créera des millions de nouveaux emplois bien payés et qui ne pourront être délocalisés", a dit M. Obama dans un communiqué.

D'après Al Gore, l'objectif de 100 % de l'électricité américaine produite par les énergies renouvelables est à la fois "atteignable et bon marché". Le changement climatique "s'aggrave beaucoup plus vite que prévu", a-t-il mis en garde, notant que d'ici à cinq ans, la calotte glacière pourrait complètement disparaître durant les mois d'été. "Le plus grand glacier du Groenland, le Jakobshavn, perd 20 millions de tonnes de glace par jour, soit l'équivalent de la consommation d'eau utilisée chaque année par les habitants de New York". Le réchauffement climatique risque également de forcer "des centaines de millions de personnes" à s'exiler, déstabilisant de nombreux pays.

L'ancien vice-président américain Al Gore a présenté, jeudi 17 juillet, un plan ambitieux pour que, d'ici à dix ans, 100 % de la production d'électricité des Etats-Unis provienne des énergies renouvelables. "Nous devons maintenant soulever notre nation pour atteindre un nouvel objectif qui changera l'histoire", lors d'un rassemblement organisé par l'Alliance pour la protection du climat, une organisation qu'il a fondée et préside. "Nous avons l'occasion de faire un pas de géant à l'humanité", a-t-il lancé, en allusion au programme lancé par John Kennedy pour envoyer un homme sur la Lune, auquel personne ne croyait initialement.

Autonomie énergétique en 2025

FRANCE-LA REUNION: Le ministre chargé de l’environnement Jean-Louis Borloo a signé mardi 8 juillet à la Réunion le premier accord territorial dit d’application outre-mer du Grenelle de l’environnement, à l’occasion de l’ouverture de la conférence internationale de l’Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN).

Cet accord a pour effet de lancer le programme «Gerri» (Grenelle de l’environnement à la Réunion-réussir l’innovation) qui vise l’autonomie énergétique de l’île en 2025 en appliquant, comme pour le Grenelle, le principe de la réunion et de la décision à 5. Jean-Louis Borloo a indiqué que ce projet est «le développement accéléré et combiné du solaire, de la biomasse, des énergies marines, de la géothermie, de l’éolien, une nouvelle stratégie pour les déplacements, avec notamment une migration vers le tout électrique à terme... c’est faire en sorte que La Réunion soit le premier territoire à entrer dans l’ère de l’après pétrole». Selon lui, «la réussite à la Réunion doit préfigurer le succès de la France, de l’Europe et du monde dans la lutte contre le changement climatique et dans cette transition énergétique absolument fondamentale ».

L’île ne part pas de zéro en matière d’autonomie énergétique puisque, selon des chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) datant de 2007, 34% de l’électricité consommée à la Réunion est d’origine renouvelable (dont 22% d’énergie hydraulique).

source: jdle

Eoliennes ou citoyennes

Wallonie : Le parlement pourra ratifier des permis d’aménagement du territoire, sans recours de riverains auprès du Conseil d’Etat. L’intérêt général primera sur l’intérêt particulier, pour une série de chantiers dits « d’intérêt majeur » stations d’épuration, contournement autoroutier de villes, ETC. (DONT L’IMPLANTATIONS D’EOLIENNES ?)


Retrouvez la carte intéractive en suivant ce lien : carte des sites éoliens de France TheWindPower

Lorsqu’il sera question de « motifs impérieux d’intérêt général », le parlement wallon pourra ratifier des permis pour des projets de grande ampleur. C’est le verdict du vote, la nuit de lundi à hier, en commission de l’Aménagement du territoire. CDH et PS ont voté pour, Ecolo contre et le MR s’est abstenu. Le décret, imaginé par André Antoine, ministre wallon en charge du Développement territoriale (CDH), sera voté en plénière la semaine prochaine. Il prévoit que, pour une série de chantiers dits « d’intérêt majeur » (stations d’épuration, contournement autoroutier de villes, RER, implantation de Fedex à La Hulpe, aéroports, ETC.), il n’y aura plus de possibilité de recours au Conseil d’Etat pour les riverains. Les députés wallons ratifieront les permis délivrés par la Région.
C’est le DAR, pour « Décret d’autorisation régionale », qui porte pour l’instant sur 13 projets, dont plusieurs sont bloqués après avis du Conseil d’Etat saisi par des riverains, isolés ou en associations. Les débats ont été chauds, lundi. Comme ils l’avaient été fin juin, déjà. Ecolo considère ce DAR de « déni de démocratie ». Pour le gouvernement (PS CDH) wallon, c’est le halte-là au phénomène Nimby (Not in my backyard : « Pas dans mon jardin ! »). Comme l’a rappelé André Antoine, désormais, le seul qui peut trancher entre l’intérêt général wallon et l’intérêt du particulier, ce n’est pas ce particulier, ce n’est pas plus le Conseil d’Etat, c’est le parlement régional. Le député PS Edmund Stoffels a ainsi lancé : « Est-ce démocratique de laisser traîner des dossiers pendant vingt ans en abusant des procédures ? » Allusion à ce que même le MR admet : les recours des riverains se basent très souvent sur ce que les défenseurs du DAR qualifient de « détails de procédure » (l’affiche annonçant le chantier est trop petite, il manque un timbre ici…). Comme résumait Serge Kubla (opposition libérale, d’accord avec Antoine sur le fond du décret) dans Vers L’Avenir, hier, « les procédures sont tellement complexes qu’il y a toujours un pointilleux pour trouver une virgule mal placée. On joue alors sur des écarts de procédure légers, qui n’ont rien à voir avec le fond. » Le MR plaidait du coup pour des textes plus simples et pour que le fédéral contraigne le Conseil d’Etat à n’intervenir que lorsque le riverain a « un intérêt réel et légitime » à déposer un recours. ■ Th.F. (LESOIR.be)

L’édito du journal LESOIR : RIVERAIN, CITOYEN, ÉLECTEUR
Comment concilier intérêt général et intérêt particulier ? La question est au coeur du débat houleux que mène le Parlement wallon sur le « décret d’autorisation régionale ». Parce qu’elle est l’essence de la politique, cette équation devrait être le moteur de tous les démocrates, quand ils détiennent les clés du pouvoir. Mais en réalité, elle les paralyse souvent pour de peu avouables raisons électoralistes. La question posée devient dès lors : comment ménager la chèvre et le chou ? Ici : le corps électoral dans son ensemble et chacun de ses membres en particulier. C’est la quadrature du cercle politique. Elle met la peur au ventre des décideurs. Elle les pousse à l’erreur. Ou pire, parfois : à des choix qui n’en sont pas, et qui ne servent… ni l’intérêt général ni l’intérêt particulier, ce qui est un comble. L’aménagement du territoire est un terrain propice à de tels errements. Rien que dans ce journal, il est question du code forestier wallon ou de la construction d’une gare à l’aéroport de Charleroi. A Saint-Nicolas, où placerat- on le parc à conteneurs ? A Mons, la gare de Calatrava aurat- elle un impact écologique négatif ? A Bruxelles, mardi, la commission de concertation qui règle les dossiers d’urbanisme a siégé durant… onze heures. Combien d’atermoiements, de concessions et d’options mièvres ? Même si on peut comprendre, au fond : le riverain-citoyen électeur a le recours facile, souvent pertinent. Mais parfois abusif jusqu’à nuire à l’intérêt général… – comme on y revient. Aux yeux du gouvernement wallon, ces abus justifient donc une « reprise en main » de l’initiative populaire : à l’avenir, des dossiers particulièrement sensibles ou stratégiques échapperont aux sempiternels recours devant le Conseil d’Etat. La nouvelle procédure aura le mérite de l’efficacité. Mais psychologiquement, c’est un désastre. On se plaint à raison du désamour entre les politiques et la « base » ; or, bien menée, l’action pour le tracé d’une route ou contre une décharge est une fantastique école de la citoyenneté active. Il faut la baliser, l’intérêt général a tout à y gagner. Mais il est stérile de donner l’impression de la contrôler ou de l’empêcher, en privilégiant son intérêt très particulier de mandataire. Eric Deffet (LESOIR.be)