Un vent de paix sur le Prix Nobel

La Guerre des prix dans l’énergie, un vent de paix sur le Prix Nobel

Le baril à presque 100 $, dans les prochains jours. Nous ne pouvons plus rester inactifs.

Dans les conclusions du GIEC (prix Nobel de la paix 2007), le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat : www.ipcc.ch a envisagé des actions responsables en faveur des réductions de CO2… Qui, en plus d’un impact sur la pollution, ont un impact immédiat dans notre portefeuille, liés à notre dépendance énergétique, le prix que nous payons pour l’énergie que nous consommons.

En matière d'énergie, le vent nous aidera t’il à sortir de l'impasse ?
Doit-on considérer que l'éolien est un business qui nous échappe (dans les mains d’investisseurs qui ne regardent que l’intérêt économique, et la maximalisation des profits), une affaire d'état, voire de région ?
Ou plutôt prendre l'initiative et évaluer ensemble les chances de réussite d'un investissement dans des éoliennes "bien de chez nous" qui appartiendrait aux riverains, aux habitants des communes qui utiliseraient le courant produit ?
En fin de compte, tout se résume toujours à une question de choix. On peut, bien entendu, débattre à l'envi de l'opportunité ou pas, du pour et du contre, et attendre sereinement la solution miracle que certains nous promettent "à portée de main": piles à combustible, fusion nucléaire contrôlée, voiture à l'hydrogène, etc.
Actuellement ces solutions n’apportent pas de réponses immédiates, car il faudra encore 15 à 20 ans avant de les exploiter industriellement. Nous savons qu’il faudra agir à de multiples niveaux pour trouver une solution. Le vent apporte une réponse partielle, mais est une des étapes vers l'autonomie énergétique.

Exemple à Nivelles et à l'ouest de Genappe, le débat a repris. En effet, de gros projets sont en gestation. Nous ne pouvons présumer de l'issue du débat et de la consultation à venir, qui devra entre autres qualifier ces projets de rentables, acceptables ou non, dans leur ébauche actuelle ou corrigée suite aux études de vent et d'incidence. Laissons les citoyens, pouvoirs publics et ingénieurs concernés décider en toute démocratie.
Les détracteurs de l'éolien nous diront, savantes formules à l'appui, que l'éolien sur terre n'est pas rentable, voire polluant ! S'il le vent d'ici souffle moins qu'en pleine mer, il n'en reste pas moins vrai que le vent, même moins régulier et moins fréquent, est néanmoins gratuit. Des éoliennes partout, aveuglément et sans accord citoyen, certainement pas!

En attendant, pour nous informer, il est intéressant de voir ce qui s'est fait et se trame ailleurs. Il existe en effet de belles réalisations citoyennes, opérationnelles et rentables, dont le bilan dépasse les prévisions au point de multiplier l'expérience à travers de nouvelles coopératives. Il y a des résultats que l'on ne peut contester, et des communes heureuses d'avoir fait ces choix.

Venez nous rencontrer lors d'une soirée citoyenne et devenez coopérateur
(29 novembre Loupoigne-Genappe)

Une soirée d'information-débat:
"Nimby or not to be",
des éoliennes citoyennes en Wallonie"

Ces réunions permettront d'expliquer au public les solutions envisagées et les contraintes pour sélectionner des sites d’exploitation du vent : urbanisme, réseau, aviation, oiseaux, paysage, bruit… et vous pourrez participer au projet.
Suite à la consultation, après sélection des sites, une étude d'incidence sera financée par les riverains qui le souhaitent, préalable à la demande de permis unique qui devra être introduite ensuite.”
A raison de 5 € chaque semaine, votre épargne pèsera 260 € après un an, soit la valeur d'une part. Les 1000 parts ainsi souscrites représentent les fonds propres nécessaires à l'achat d'une éolienne de 800 KWatt. (0.8 Mw, L’électricité de 300 ménages) Avantages pour le coopérateur : 6% de revenu sur sa part et de l'électricité verte moins chère.

Bon vent…

Pour « Energies-Dyle »
Mitsch Jean-Francois & Yves Amand