chauffage au bois, chaud devant

Énergie-bois : chaud devant ?

Le chauffage au bois connaît un regain d’intérêt pour une série de raisons résolument pragmatiques : la hausse des prix du mazout et du gaz, la prise de conscience des pollutions engendrées par les combustibles fossiles (charbon, gaz, pétrole) ou nucléaire ravivent la flamme du chauffage au bois.

Aujourd’hui, le bois-énergie, par ses atouts écologiques, socio-économiques et techniques trouve (trop ?) lentement des applications collectives et individuelles.

Tout d’abord, faisons fi du romantisme. Chacun sait qu’un chauffage digne de ce nom, même au bois, ne peut être qu’un système « fermé », c’est-à-dire un poêle ou une chaudière. Si la flambée généreuse dans l’âtre procure un bien-être psychologique évident, il n’en est pas de même pour le bien-être thermique à plus d’un ou deux mètres du foyer !

Pleins feux sur le chauffage au bois

Dans une société où le prix du mazout avoisine 1 euro au litre, l’installation d’un système de chauffage au bois efficace est envisageable d’un point de vue économique pour les particuliers qui passent des fins de semaines à couper du bois (comme d’autres pratiquent le jogging ou se défoulent sur un terrain de foot) ou de connaître un propriétaire de haies, de bois disposé à échanger le service de la taille, de l’éclaircie ou de la coupe de taillis contre les stères ainsi façonnés. Il y en a, privés et publics, qui ne demandent pas mieux. Renseignez-vous ! A moins que ce ne soit l’entreprise de menuiserie de votre patelin qui vous fournisse en déchets ou d’envisager l’utilisation des pellets et de plaquettes de bois. Pour les communes ou CPAS propriétaires de bois sur leur territoire, le jeu vaut peut-être la chandelle, comme nous le verrons dans ce dossier.

Mais attention ! Si le chauffage au bois (bien contrôlé) reste l’un des systèmes les plus intéressants du point de vue écologique, il faut toutefois prendre garde aux dérives.

Dossier complet : Disponible au prix de 1,20 euros + frais de port
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